FACETTES “Exprimer des sentiments, des images que je détourne. 31 Le temps comme créateur. ” Antonia Nicolas de la matière, elle transcende la densité pour se donner à celui qui écoute dans un lan-gage universel. “J’ai voulu, pour chacune de mes oeuvres, que l’on ne puisse voir cette inspiration, en détourner au maximum le sens réel. Chaque jeu de mots se veut en rapport, mais en rapport lointain avec celle de départ.” “Effacer du sens ! Brouiller les pistes ! Etre entre deux, entre réel et irréel. Exprimer des sentiments, des images que je détourne. Le temps comme créateur.” De son atelier aux salles de classe chez Mode’Estah, Antonia transporte avec elle une démarche à la fois sen-sible et rigoureuse. Entamer la pierre comme on entre-prend la vie. Modeler l’argile comme on imprime, pose, y dépose son empreinte. Tout devient possible. Elle en-seigne. Une leçon de sculp-ture. Une leçon de vie. • “Ors de portées” ou encore “Le rêve des notes” “Ors” pour les notes de musique et Por-tées” pour la partition de musique. Les notes s’envolent et s’évanouissent de la partition comme dans un rêve, tout de-vient flou, se mélange et devient inacces-sible, insaisissable comme les plus grands thèmes musicaux. “Clefs des Champs” La clé de sol et ses déformations vi-brantes. Quel équilibre instable que celui de la musique ! “Ronds d’heures” Le temps comme suspendu entre rythme, note, partition, mélodie et son. “Rythmes” Inspiration rythmique de percussion et alternance de mesures binaire, ternaire, etc... Suite de sons longs et courts dans un tempo changeant et qui devient mouvant. “Souvenir de Grèce” La musique et la danse. Un groupe de danseurs. Les pas et les pieds rythmés des danseurs du Sirtaki, à en donner le tournis.
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