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Édito

Dans les pages de ce numéro, la mode s’imprime sans faire fi de sa com-
plexité. Tout aussi glamour, que sérieuse, classique ou outrancière, cet
ouvrage capture son âme fugace pour la rendre éternelle.
Alors que l’industrie de la mode doit faire face à des défis multiples dans
un monde de plus en plus complexe, les étudiants de la section Fashion
Buisness font preuve dans les pages du « WE MADE » d’un regard affuté
et mâture sur leur époque.
En articulant images, reportages, rencontres, interviews le magazine dé-
2 borde d’une volonté de transmettre et d’informer, contagieuse. Preuve 3
s’il en est que le numérique et le papier ne sont pas antagonistes. Aussi
esthétique que réfléchi, « WE MADE » est cette saison un talisman qui per-
met de rêver, de s’interroger, de s’instruire ou encore de s’inspirer et d’al-
ler à la rencontre de l’autre. Il crée aussi le lien avec les anciens élèves,
désormais professionnels dans les plus grandes maisons de la capitale,
sans compter les experts qui viennent partager leurs visions du futur.
Alors la mode passe à la moulinette du frivole et du glamour et en ressort
plus politique et intelligible que jamais.
Savoir d’où l’on vient c’est important. Les élèves reviennent aux sources
des métiers de ce vaste univers qu’est la mode à travers plusieurs en-
quêtes autour du dessin. Savoir d’où l’on vient c’est également ap-
prendre à préserver notre planète. La question écologique occupe tout
un dossier le Up-cycling- tendance s’il en est.
En regardant d’où l’on vient, on peut tenter de percevoir où l’on va. Cela
passe par des partenariats, des alliances et des événements comme
notre « Concours Jeunes Talents » qui sont autant d’occasions d’ouvrir les
portes à de nouveaux créatifs ou businessman spécialisés.
« S’ouvrir et réunir des mondes pluriels avec la vocation singulière de for-
mer une mode forte : une ambition qui ne s’évapore pas après la fin de
la saison » telle est notre ambition.

Danielle Méchali,
Photo : Laurent Bismuth Directrice de ModeEstah