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Depuis 2000, Séoul a lancé sa propre
Fashion Week. Celle-ci est organisée par
la Fondation de Design de Séoul et est
en partie financée par le gouvernement Korean people are
coréen via la Mairie de Séoul. Elle a lieu
deux fois par an, au mois de mars et au unhindered in
mois d’octobre. expressing themselves
Pendant chaque période, deux collections & show their
sont présentées, la Seoul Collection, où
les meilleurs créateurs coréens présen- distinct identities.
tent leurs collections, et la Generation
Next, qui favorise cette fois-ci les jeunes Seugnmok Lee
créateurs qui possèdent leurs marques designer sud-coréen
depuis moins de cinq ans. L’organisation
d’un tel événement mode est motivée par
la volonté sud-coréenne de faire de Séoul
une nouvelle capitale de mode parmi les
plus influentes, aux côtés des tradition-
nelles Fashion Capitales. dans l’optique de trouver de nouveaux
créateurs. Et, dans une logique de soft
Historiquement, cela a commencé avec power et d’entente franco-coréenne (en-
leur costume traditionnel, le hanbok tente d’abord diplomatique puis com-
(한복) . Celui-ci a aujourd’hui disparu de merciale depuis 1886), le gouvernement
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l’environnement métropolitain séoulite coréen a envoyé les 5 lauréats en France
et n’est couramment porté que lors de en septembre dernier pour participer à la
cérémonies traditionnelles et/ou lors de Paris Fashion Week.
cérémonies familiales. Mais ce costume
ressurgit tout de même sur les catwalks La Corée du Sud a su s’imposer dans
et les créateurs de mode se réappropri- le calendrier des Fashion Weeks grâce à
ent leur culture ancestrale ou récente par son style plus proche des jeunes que les
son utilisation. grands diktats de la mode traditionnelle.
Par ailleurs, Ju Tae-Jin, de l’Institut de
Parmi les 5 créateurs coréens cités plus Recherche Coréen pour l’Institut de la
tôt, Eunae Cho (créatrice de la griffe Mode, insiste d’ailleurs sur le fait que “les
Tibeag) a présenté en septembre derni- Coréens sont obsédés par la mode. Les
er à Paris une collection particulière- jeunes designers, qui ont grandi dans cet
ment légère, mêlant organza de fibres environnement, ont une grande créativi-
synthétiques et broderies fleuries avec té en matière de streetwear, qu’ils savent
une reprise des techniques de couture rendre amusant”. On peut donc s’atten-
du vêtement traditionnel coréen, revis- dre à ce qu’un regard plus approfondi
itées de manière fantaisiste et contempo- soit porté sur leurs créations futures et
raine. Juun.J en a également repris des sur les tendances qu’ils initient.
éléments identitaires en l’incorporant au La Corée du Sud, grâce à son soft power,
costume masculin occidental. voit son influence sur le monde occiden-
tal s’affermir, lui donnant une nouvelle
À partir de 2004, le gouvernement coréen légitimité, dans la mode comme dans les
a lancé le Korea Fashion Design Contest autres domaines •
